Suite à l'effondrement d'un volcan dans la mer, la maison d'une famille est isolée du reste du monde, cernée par les flots. Madie et Pata, les parents, comprennent qu'il leur faut quitter leur îlot dans leur barque qui ne peut contenir que huit personnes. Ils doivent choisir entre leurs enfants. Un matin, Louie, Perrine et Noé trouvent la maison vide et un mot de leurs parents...
Il y a six jours, le flanc nord du volcan s'est effondré dans l'océan, soulevant une vague monstrueuse, et tout a disparu autour de Louie, ses parents et ses huit frères et sœurs. Leur maison, perchée au sommet d'une côte escarpée, a été ravagée mais a tenu bon. Au contraire du monde alentour. À perte de vue, il n'y a plus qu'une étendue d'eau argentée. Une eau secouée de tempêtes violentes. Depuis six jours, ils espèrent voir arriver des secours. Mais seuls des débris et des corps gonflés flottent autour de leur île. Et l'eau continue à monter. Madie, la mère, comprend qu'il faut partir. Pata, le père, a calculé qu'il leur faudrait douze jours de navigation sur leur barque pour atteindre les hautes terres. Mais ils ne peuvent embarquer qu'à huit. Madie refuse de choisir parmi ses neuf enfants. Pata le fait, lui, parce qu'il sait que c'est le seul moyen de sauver sa famille : ils prendront les deux aînés, qui le relaieront pour ramer. Et les quatre petites, qui ne peuvent se passer de leur mère. Les trois du milieu, Louie, onze ans, Perrine, neuf ans, Noé, huit ans, sont autonomes. Ils s'en sortiront. Et dès l'arrivée sur les hautes terres, Pata repartira pour guider les secours jusqu'à eux. Le lendemain matin, Louie se réveille dans la maison désertée de tout bruit et de toute joie. Dans la cuisine, un mot des parents, dans le cellier, de la nourriture. Voilà Louie seul responsable. Et il ne peut s'empêcher de se demander pourquoi les parents les ont-ils laissés, eux ? Parce qu'ils sont les plus débrouillards, comme ils l'ont écrit dans leur lettre ? Ou parce qu'ils sont les trois enfants ratés de la famille ? Lui, Louie, qui boite depuis une vilaine maladie d'enfance. Elle, la jolie Perrine, qui a un œil blanc. Et Noé, qui ne grandit pas comme les autres. D'un côté une petite barque seule sur l'océan, de l'autre trois enfants isolés sur une île mangée par les flots. Voilà l'histoire terrifiante que Sandrine Collette a choisi de nous raconter.
Site | Support | Public visé | Localisation | Sous localisation | Cote | Disponibilité | Code-barre |
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Bibliothèque de Thorigny | Imprimé | Adulte | Section Adultes | Romans policiers | RP COL | Disponible | 0108112 |
Médiathèque de Lagny | Imprimé | Adulte | Section Adultes | Romans policiers | RP COL | Disponible | 88219833 |
Bibliothèque de Collégien | Imprimé | Adulte | Section Adultes | Romans policiers | RP COL | Disponible | 77121037553 |
Sandrine Collette au 7e Festival international des littératures policières de Toulouse, octobre 2015
Naissance | Paris |
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Distinctions |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Œuvres principales
Des nœuds d'acier (2013)
Un vent de cendres (2014)
Six fourmis blanches (2015)
Il reste la poussière (2016)