Cinq cents ans après la malédiction qui a frappé le pays d'Alasea, Elena, une jeune fille, hérite d'un pouvoir disparu depuis longtemps. Mais avant qu'elle puisse comprendre son terrible don, le Seigneur Noir lance ses monstres ailés pour la capturer. Entourée d'alliés inattendus, elle tente de combattre les forces des ténèbres et de secourir un empire autrefois glorieux.

Une prose fluide, un rythme soutenu dans l’action et une galerie de personnages charismatiques et attachants : voilà ce que cette saga de fantasy à l’accroche certes convenue a à vous proposer, le tout porté par le talent de conteur de James Clemens. Sous des dehors à première vu classiques, Les bannis et les proscrits parvient pourtant à surprendre dès ses premières pages en prenant le lecteur à partie avec brio, concluant son introduction sur des mots qui intriguent : surtout n’oubliez pas, l’auteur est un menteur.

James Clemens parvient à se réapproprier le bestiaire de la fantasy - elfes, nains, mages - pour en faire quelque chose d’unique et tisser, une révélation, une péripétie, une découverte après l’autre, un univers passionnant, plein de couleurs, dans lequel on redécouvre avec plaisir le souffle de l’aventure. Tout en étant sombre et épique, cru et teinté de beauté, le récit parvient pourtant à rester proche de ses personnages. Que ce soit dans le développement de leurs relations, celui de l’intrigue ou dans l’exploration du monde fantastique dépeint par l’auteur, Les bannis et les proscrits se révèle riche et plein de belles qualités.

Une saga de dark fantasy en cinq tomes qui saura transporter celles et ceux à la recherche d’aventure.

Par Enzo, de la médiathèque La Courée à Collégien